Vidéo Gratin Dauphinois
- -Soit cuire directement au four avec du lait, de la crème ou un mélange des deux.
- -Soit précuire les rondelles de pommes de terre dans de la crème ou du lait (ou les deux ou même du bouillon).
Terminer ensuite la cuisson à four chaud en ajoutant de la crème. C’est une méthode que je préconise lorsque l’on veut faire des mini-gratins individuels. Pour cela, égoutter les rondelles de pommes de terre précuites puis déposer dans des petits ramequins préalablement beurrés. Ajouter de la crème fraiche épaisse et faire gratiner à four chaud.
Son origine régionale est indéniable. La recette la plus ancienne que l’on retrouve et qui se rapproche de celle actuelle préconisait de laisser tremper les pommes de terre toute une nuit dans du lait puis de cuire le lendemain au four avec de la crème.
Concernant l’origine de son nom, il y a plusieurs hypothèses possibles :
- L’explication la plus probable est certainement son origine historique. On trouve trace dans les livres de comptes des cuisines du Dauphiné, d’un « mets à la Gratianopolis » qui pourrait être l’ancêtre du Gratin Dauphinois. Gratianopolis étant le nom Gallo-Romain de Grenoble. A l’origine Grenoble s’appelait Cularo mais en l’honneur de l’empereur Gratien qui implantât le Christianisme Cularo devint Gratianopolis. Gratianopolis se transforma au fil du temps en Grainovol, Graynovol, Graignoble, Gregnoble… pour devenir définitivement en 1539 Grenoble. Ce « mets à la Gratianopolis » composé de légumes cuits avec des hauts-goûts fut aussi appelé « Mets à la Grenobloise ». Avec le temps, le mets à la Gratianopolis serait devenu le Gratin des Dauphins puis le Gratin Dauphinois…
- Une autre, moins pertinente, explique que ce plat était un met de choix car les aromates et les pommes de terre étaient des ingrédients rares et chers que seul « le Gratin » pouvaient s’offrir… d’où son nom !
A demain pour la recette de mon vrai Gratin Dauphinois et en attendant, je laisse le dernier mot à Serge Papagalli :
« Le gratin, c’est ceux qui en mangent le plus qui en parlent le mieux ! »