Aujourd’hui, Gourmandcopine met des recettes Roumaines. Après Dominique, Anna et Sophie, c’est au tour de Petra Petrescu d’alimenter la cuisine des copines. Petra est l’animatrice culturelle de la MJC dans laquelle je suis bénévole. C’est grâce à elle que je peux exercer ma passion pour la cuisine lors de nos fameuses soirées culturelles et gourmandes et c’est une grande « fan » de ma cuisine. Si vous voulez voir le livret et lire le menu que j’avais élaboré pour la Taverne de Molière c’est ici. Elle a gentiment acceptée de partager avec tous mes lecteurs quatre recettes Roumaines traditionnelles et familiales.
Les recettes roumaines de Petra, poivrons à l’aigre doux
Ingrédients pour 4 grands pots de poivrons aigre-doux :
• 4 kg poivrons rouges
• 6 branches de céleris
• 1 l vinaigre de cidre
• 150 g d’huile de tournesol
• 250 g sucre
• Sel, poivre en grains
Faire un bouillon avec 3 litres d’eau, l’huile, le vinaigre, le céleri, le sel, le sucre et le poivre.
Laver puis couper les poivrons en huit. Les faire bouillir très peu dans ce bouillon pendant 3 minutes puis les sortir en vous aidant d’une écumoire. Les déposer dans les pots puis les couvrir avec le bouillon. Fermer puis laisser refroidir. Peux se consommer dès le lendemain, et peux se garder jusqu’à 3 mois dans une cave.
Les recettes roumaines de Petra, caviar d’aubergines
Ingrédients du caviar d’aubergines pour 6 à 8 personnes :
• 4 ou 5 aubergines
• huile tournesol
• 1 œuf
• Moutarde
• sel
Dans un four préchauffé à 250° en position gril. Faire cuire les aubergines entières non épluchées, le plus haut possible, pour que la peau soit à la fin presque grillée pendant 30 minutes en les retournant à mi-cuisson.
Faire une mayonnaise maison avec un jaune d’œuf, la moutarde en incorporant l’huile, petit à petit.
Éplucher et écraser les aubergines avec une fourchette. Quand la chair d’aubergine est tiède, la mélanger avec la mayonnaise et saler selon votre goût.
Les recettes roumaines de Petra, purée de haricots blancs
Ingrédients pour la purée de haricots blancs pour 6 personnes :
• 4 pots de haricots blancs
• 4 grands oignons
• 2 gousses d’ail
• 2 cuillères à soupe de paprika doux
• sel poivre
• huile de tournesol
Réduire en purée les haricots avec un mixeur, en rajoutant le jus, l’huile, le sel et le poivre.
Peler et émincer les oignons et les deux gousses d’ail. Les faire dorer dans un peu d’huile et les deux cuillères à soupe de paprika pendant une quinzaine de minutes.
Dans un plat, mettre la purée de haricot et recouvrir avec les oignons dorés.
Les recettes roumaines de Petra, Tarama maison
Ingrédients pour le tarama maison pour 8 personnes :
• 3 cuillères à soupe de tarama nature non préparé (Chez Arax, rue Turenne à Grenoble)
• De la semoule de blé moyenne
• 1 oignon jaune
• De l’huile de tournesol
• sel
Préparer une petite casserole de semoule à l’eau bien molle (consistance crème fraiche). Mélanger dans un bol le tarama avec la semoule refroidie, de l’huile (150 ml) et un oignon finement râpé. Gouter avant de rajouter le sel.
Le p’tit mot de Petra
J’ai le souvenir de repas copieux ou les plats éclataient de goût. La cuisine roumaine est très simple du point de vue des ingrédients, mais assez laborieuse. Par exemple, pour faire des « sarmale », plat traditionnel d’hiver qui est une papillote de choux marinés dans la saumure et farci de viande hachée et de riz, il fallait passer presque une journée entière dans la cuisine.
En France, j’ai découvert la saveur d’une cuisine plus équilibrée, plus saine et moins riche du point de vue nutritionnel. J’ai découvert aussi les merveilles de l’huile d’olive et les saveurs délicates de plats avec une touche de vin. J’ai découvert les fromages, ce qui reste mon point faible…
Aujourd’hui je passe plus de temps dans ma cuisine à découvrir des recettes française et je peux vous assurer que mes deux enfants raffolent du coq au vin, du lapin à la moutarde, du magret de canard, … Mais pour les fêtes et pour des journées particulières je reviens toujours aux grands classiques roumains, dont les quelques recettes que j’ai concocté aujourd’hui, spécialement pour vous.
Mon p’tit grain d’sel
Petra est née en Roumanie à une époque pas forcement très gaie, où le manque de nourriture tenait d’une stratégie d’Etat… La viande était une véritable denrée rare et l’huile, la farine et le sucre étaient rationnés.
Elle a gardé de son enfance le goût d’une cuisine simple et créative mais avoue cependant s’être très bien adaptée à la culture et à la cuisine Française.
Si vous voulez en savoir plus sur la cuisine Roumaine, je vous conseille vivement de lire “Savoureuse Roumanie” de Radu-Anton Roman. Petra me l’a prêté et j’avoue m’être vraiment régalée à le lire. Vous y trouverez 358 recettes Roumaine et leurs histoires.
Heureuse de faire la découverte de cette cuisine traditionnelle roumaine ! J’ai découvert en voyageant en 97 en Bulgarie et vivant sous le toit de Bulgares très chaleureux et accueillants la cuisine de ce pays qui lui aussi a connu ces gros soucis pour se nourrir !! Ils n’avaient rien mais à table ils mettaient un point d’honneur à nous faire des plats merveilleux avec une presentation superbe ! j’en ai des souvenirs magnifiques et émouvants ! je retrouve des similitudes dans le type de plats ! bonne journée bisous véro
Je ne connais pas la cuisine Roumaine.
Ce caviar d’aubergine est surment très bon.
Bonne journée Misti
Je connaisse bien la cuisine roumain parce que je suis née en Roumanie ou j’ai vit jusqu’a 1988. De cette époque jusqu’a aujourd’hui je vis en Turquie. Je vous raconte toute ça parce que les “sarmale” c’est un plat traditionnel de la TURQUIE. Même me mot « sarma » en turque veut dire « emballage » qui montre claire cette nourriture qui peut être fait en même temps de papillote de choux, de feuilles de vigne, de feuilles de bette, etc.
Dans la langue roumaine il y a plus de mots turque grâce aux ottomans qui ont conquérait une période assez longue la Roumanie. Je pense que Madame Petre connais bien des mots comme : cioba, cişmea, ghiol, bahşiş, musaca, iaurt, chefir, lighean, zarzavat, fildeş, macaz, basma, etc….
Merci Petra pour cette information intéressante concernant ce magnifique concert. Il n’est à louper sous aucun prétexte !
Petra répond à Sema :
Effectivement Sema, dans la cuisine roumaine se retrouvent des influences diverses, cuisine serbe, turque, bulgare, ruse, allemande, …
Comme Radu Anton Roman le disait dans son livre “Savoureuse Roumanie” ces recettes importes ont toujours subis de petites modifications qui font le spécifique roumain, dans les sarmale, par exemple, on retrouve le lard fumé, et on les accompagne avec la crème fraiche et la polenta.
Un concert de musique roumaine à l’horizon
pour ceux qui souhaitent gouter aussi la musique roumaine, un concert aura lieu dimanche prochain, le 18 avril à 18h au Théâtre Prémol (Grenoble) avec Maria Raducanu, une grande chanteuse bien connue pour sa manière très particulière de visiter le repertoire traditionel roumain.
Réservations au 04 76 84 93 34
c’est tout ce que j’aime, parfait pour accompagner les barbecues et les apéros
J’aime beaucoup ça!
un voyage culinaire passionnant. bisous
sympa de nous faire découvrir cette cuisine roumaine !! Pierre
Jolie façon de présenter ton tarama!