mardi grasA l’origine de nombreuses fêtes, il y a toujours une signification religieuse et mardi-gras n’échappe pas à la règle.

Pour préparer Pâques, les chrétiens pratiquaient le carême, période de jeûne, de prière et de partage qui durait 40 jours, en souvenir de la retraite de Jésus dans le désert. Par opposition à cette austérité, depuis le Moyen-âge, un jour d’abondance le précédait : Mardi-gras.

Ce jour là, était le dernier jour où les chrétiens pouvaient manger du « gras », d’où son nom. Tous les excès étaient permis, aussi bien dans la consommation de nourriture que dans l’apparence vestimentaire (Carnaval).

La tradition de faire des crêpes et des beignets vient de la nécessité d’épuiser toutes les réserves d’œufs et de gras qui ne pouvaient se conserver pendant 40 jours.

Le mot Carnaval est issu du latin « carnelevare », qui veut dire « ôter la viande » et correspond à l’interdiction de manger de la viande pendant le carême.

Aujourd’hui, cette coutume a pratiquement disparu, mais la tradition culinaire de mardi-gras persiste avec la confection des beignets de Carnaval.

Chaque région a sa propre recette et sa propre appellation. En voici quelques exemples : les bugnes de Lyon, les Roussettes de Strasbourg, les Merveilles de Gascogne et de Haute Savoie, les Bottereaux des Charente, les Oreillettes de Provence, mais aussi les chichis, les pets-de Nonne, les chiquenaudes,…

Les recettes varient selon que l’on utilise du beurre, de l’huile ou de la crème, de la levure de boulanger ou de la levure chimique, de l’eau de fleur d’oranger, du rhum, du citron ou de l’anis.

Bientôt, ma recette de « merveilles ».