Il y a quelques jours, j’ai animé un atelier cuisine chez mon amie Jacqueline. Christiane, qui était présente, nous a amené des topinambours de son jardin.

Ce légume fait partie des légumes d’autrefois ou légumes oubliés, très en vogue aujourd’hui. La plante a des tiges qui peuvent atteindre 2 ou 3 mètres de haut. Elle porte des feuilles rugueuses avec de belles fleurs jaunes. C’est la racine que l’on mange qui se présente sous la forme de tubercules charnus ovales et irréguliers.

Le topinambour est originaire d’Amérique du Nord, est trop souvent associé à la seconde guerre mondiale. C’était l’un des rares légumes consommé pendant cette dure période et il reste synonyme de privation, c’est pourquoi il ne fait plus beaucoup partie de notre alimentation.

Ils se consomment uniquement cuits et pelés. Leur chair est tendre avec un délicat parfum qui rappelle celui de l’artichaut et de la noisette avec une petite note sucrée. Dans beaucoup de recettes d’ailleurs, on les accompagne de quelques noisettes pour renforcer ce petit goût.

Excellent pour la santé, il est très riche en fibres, en potassium, en vitamines PP et en vitamines B1 et B2. Il a aussi une forte teneur en bon glucides.

Voilà bien longtemps que je n’en n’avais pas cuisiné. Il se trouve que ce jour là il faisait froid, avec quelques petits flocons de neige qui virevoltaient dans le ciel. Le temps idéal pour une petite soupe. J’ai donc fait une petite crème de topinambours. Après quelques réticences contre ce fameux légume, tout mon petit monde s’est régalé !

A demain pour ma recette de velouté de topinambours au bleu de Sassenage.