Le coing est un des rares fruits qui ne se mange que cuit. Il se récolte à la fin de l’automne et au début de l’hiver.

Il a gardé un aspect très rustique car il n’a subit aucune modification au fil du temps. Il est recouvert d’une petite couche blanche, duveteuse et cotonneuse. C’est un fruit âcre et très acide du à l’acide malique et aux tanins qu’il contient. Il possède aussi des vitamines C, B et il est riche et en fibre, en potassium et en pectine.

Les Romains l’avaient baptisé « Malus cotoneum » (fruit cotonneux). Par extension, Cotoneum est devenu Coudougner, puis Coing en Français.

Il fait des merveilles dans les tajines d’agneau, mais on le consomme le plus fréquemment en gelée ou en pâtes de coing. Mélangé aux pommes, il apportera un petit coté acidulé qui réveille les compotes.

Mon p’tit grain d’sel

On raconte que le coing était consacré à Vénus. Il a d’ailleurs longtemps été coutume qu’une jeune mariée mange un coing avant sa nuit de noce pour avoir de beaux enfants.