J’aime déguster ce fruit doux, pulpeux et charnu avec du fromage de chèvre, du parmesan, du comté, ou de l’Appenzell et accompagner le tout de jambon cru fumé, de Speck ou de jambon de parme.

Il y a deux récoltes de figues par an pour les variétés bifères, la première en juin/juillet sur les rameaux de l’année précédente et la deuxième en septembre/octobre sur les bois de l’année et une seule récolte pour les variétés unifères en septembre/octobre. Il existe plus de 600 variétés différentes de figuiers que l’on peut classer en 3 grandes catégories : les blanches (ou vertes), les rouges et les violettes (ou noires). Il y a des pieds femelles et des pieds mâles. C’est le figuier femelle qui donne des fruits comestibles. La figue est en fait un fruit/fleur.

Fraiche elle est peu calorique contrairement à la figue sèche qui l’est 5 fois plus. Elle est riche en vitamines B, en minéraux, en magnésium et en potassium.

Mon p’tit grain d’sel
Pour la petite histoire, on raconte que Romulus et Remus sont nés sous un figuier. En France, Louis XIV était un grand amateur de figue. Dans le potager du Château de Versailles, son jardinier en avait planté plusieurs centaines de variétés différentes.
La symbolique sexuelle de la figue, qui lui vient de sa forme suggestive pleine de « semences » fait de ce fruit un aliment aphrodisiaque par excellence. Elle possède d’ailleurs de nombreux surnoms très évocateurs : la coquine, la boule d’or, la grosse joufflue, la mignonne, la douce, la coucourelle,…

Si vous aimez les figues, vous pouvez revoir mes figues farcies au foie gras, mes figues rôties à la coppa croustillante et mozzarella gratinée ou ma tartine aux figues, à la viande des Grisons et au comté à la manière d’une bruschetta