Cette année, Pâques à une saveur particulière en ces jours de confinement. Même si le chocolat reste toutefois à l’honneur, nombreux d’entre nous seront loin de leurs enfants, de leurs petits enfants, de leur famille et de leurs amis.
Je profite de ce jour pour vous raconter la tradition de Pâques.
En Hébreux, le terme de Pâques signifie « passage ». Il désignait tout simplement le retour du printemps, soit le « passage » d’une saison à l’autre. Puis Pâques est devenu, pour les chrétiens, le symbole de résurrection de Jésus Christ. Cette fête est célébrée partout dans le monde.
L’œuf a toujours été le symbole de l’éternité, de la fécondité et de la renaissance.
La coutume d’offrir des œufs le jour de Pâques remonte à l’antiquité, mais à partir du moyen âge, pendant la période du Carême, les œufs que pondaient les poules tous les jours étaient ramassés sans être consommés puisqu’il était interdit de les consommer pendant cette période. Du coup, le dimanche de Pâques, on les offrait aux enfants, après les avoir peints et fait bénir. Peu à peu, les œufs naturels furent remplacés par des œufs en chocolat.
A Pâques, chaque pays a ses propres coutumes : En Belgique et en France (à part l’Alsace où c’est un lièvre), la légende veut que ce soit les cloches, parties à Rome le jeudi Saint, qui éparpille en carillonnant, des œufs de toutes les couleurs dans les jardins à leur retour le dimanche de Pâques.
En Suisse, c’est Jeannot lapin ou un coucou (suivant le canton), au Tyrol, c’est la poule de Pâques, en Allemagne, c’est un lapin blanc, une cigogne ou un renard, aux Etats-Unis, c’est un lièvre.
Mon p’tit grain d’sel
J’espère que vous passerez malgré tout une belle journée. Prenez soin de vous