Cette recette est un plat traditionnel du Jura qui se cuisine avec un vin jaune. Ce vin blanc est réalisé avec le cépage Savagnin a des arômes riches et typiques.
Coq au vin jaune pour 6 personnes
Ingrédients pour le Coq au vin jaune et aux morilles :
• 1 coq coupé en morceaux (environ 1 kg 500)
• 30 g + 20 g de beurre + 2 cuillères à soupe d’huile
• 250 ml de Côtes du Jura
• 200 ml de Vin Jaune du Jura
• 60 g de morilles séchées
• 300 ml de crème fraîche épaisse
• 1 échalote, 1 cuillère à soupe de farine
• Sel, poivre, thym, laurier, 1 fond de volaille en cube
Laver les morilles plusieurs fois dans de l’eau pour éliminer le sable. Couvrir d’eau tiède et laisser gonfler pendant au moins une heure. Éplucher et ciseler finement l’échalote.
Faire dorer les morceaux du coq de tous les côtés dans les 30 g de beurre et les deux cuillères à soupe d’huile pendant 4 ou 5 mn. Ajouter l’échalote, le sel, le poivre, le thym, le laurier et laisser mijoter quelques minutes sans laisser bruler.
Mouiller avec le Côtes du Jura, baisser le feu et mettre le cube. Couvrir et laisser mijoter 30 à 40 mn.
Pendant ce temps, faire cuire les morilles dans leur jus de trempage filtré pendant quelques minutes. Les récupérer avec une écumoire et garder le jus de cuisson.
Dans une casserole, faire un roux avec les 20 g de beurre et une cuillère à soupe de farine. Ajouter le jus de cuisson des morilles, la crème fraîche puis les champignons. Laisser épaissir puis arrêter le feu le temps que le coq finisse de cuire.
Quand le coq est cuit, le dresser dans un plat et garder au chaud dans le four, le temps de finir la sauce aux morilles. Pour cela, récupérer le jus de cuisson du coq et le mélanger à la sauce. Donner un bouillon, ajouter le vin jaune et laisser cuire quelques minutes.
Napper le coq de cette sauce et servir avec du riz, ou des pâtes fraîches. Accompagner ce plat d’un verre de vin Jaune.
Mon p’tit grain d’sel
Il est bien évident que si vous avez des morilles fraiches, c’est bien meilleur et si vous n’aimez pas le coq, vous pouvez le remplacer par un bon poulet de Bresse. Traditionnellement, cette recette se fait entièrement au vin Jaune, mais par souci d’économie, on le remplace par un côte du Jura pour la cuisson. En ajoutant le vin Jaune à la sauce avant de servir, on garde tous les arômes typiques de ce vin.Le plus prestigieux est le Château Chalon. Le cépage est le Savagnin et c’est un vin qui ne peut être mis en vente que six ans après sa récolte. Durant ces années, il se recouvre d’un voile de levure qui empêche l’oxydation. Il a des arômes de noix, de champignons, de curry et de fruits secs qui peuvent surprendre ceux qui en boivent pour la première fois, mais pour les amateurs, c’est un véritable plaisir. Il a la particularité de se boire à une température de 15°. Moi, je l’adore avec un morceau de comté et du pain aux noix.
C’est un plat auquel personne ne résiste ici et que nous déclinons avec toutes les volailles avec le même bonheur gourmand. On change souvent le vin vu que nous sommes à deux pas de l’Alsace et qu’il y a des merveilles aussi.
Bisous
alors quel sorte de vin d’Alsace moi aussi j’aimerais mettre du vin d’Alsace le vin du Jura a un gout spécial très bon mais tout n’aime pas merci Amélie
Un plat qu’adore Monsieur Chapot, moi un peu moins, j’ai un peu de mal avec le Château Chalon, et c’est vrai que dans la cuisson c’est un peu de luxe,
Ici, on adore…
J’aime beaucoup le coq, je trouve que c’est très fin!!! et cette recette me donne envie
Bonne soirée
Oups mon message n’est pas passé…
Je disais que j’ai déjà fait ce plat avec un poulet fermier mais un vrai donc plus ferme, et du Jurançon et c’était à damner ! Par contre j’avais mis des champi de Paris par manque de morilles. La prochaine le sera !
Bonne journée bises
Bien sympa ton coq ! Ca change de l’éternel coq au vin. Il m’a l’air délicieux et la photo donne envie de l’essayer. En plus les morilles, hum … Bon we bises.
ton plat est une réussite et très gastronomique, le vin jaune et les morilles sont un délice pour moi
Quel dommage , j’ai raté quelque chose avec ce délicieux coq aux morilles !!
Je m’empresse d’imprimer la recette !!!
Bisous et bon WE
J’ai déjà entendu parler de cette recette mais n’ai jamais eu la chance de goûter ! ça a l’air délicieux !
si tu veux changer des morilles passes dans ma cuisine…
…Devines qui vient dîner ce soir !
le mariage parfait, rare sont les recettes avec du vin jaune, bonne idée de faire partager celle-ci. bise
c’est une excellente recette je trouve pour ma part, merci beaucoup
J’en ai mangé chez des amis
c’était délicieux
je vais succomber et ce sera bientôt à l’un de mes menus
J’en ai mangé chez des amis
c’était délicieux
ce sera bientôt sur ma table
un coucou.pour un démarrage de semaines..
Tu sais que cette recette est un de mes fantasmes culinaire. Justement, avant de venir au salon à Soissons, je me suis arrêtée chez mon caviste et je lui ai parlé du vin jaune. Il en avait une bouteille qu’il m’a montrée : 39,90 euros ! Evidemment, il y a intérêt à inviter des amateurs au prix que ça coûte si on veut le mettre dans une sauce ! Tout comme tu le dis dans ton billet, il m’a conseillé justement pour la sauce un vin du juras moins onéreur (15 euros tout de même) ; j’avais lu cependant sur un autre blog qu’il fallait absolument ce vin jaune pour ladite recette du poulet ou coq, qu’en penses-tu ?
Un cépage savagnin (celui avec lequel on fait le vin jaune) c’est indispensable, on en trouve en grande surface pendant les fêtes à meilleur prix et bien suffisant pour la sauce. 10€ le savagnin et une vingtaine d’euros le vin jaune.
J’ai ramené une précieuse bouteille de vin jaune de France cet été et je me renseigne sur une recette qui marche bien car je n’en trouverai pas d’autres bouteilles ici au Québec.
j’attends Noël pour me lancer. Merci et bonne journée.
Personnellement je l’ai fait cuire 3 heures (coq de 3,5 kg) et il n’y avait rien de trop.
Sinon belle recette.
Franc-comtoise d’adoption, je suis ravie de lire cette recette. La plus fidèle et celle qui met en valeur ce vin exceptionnel et les morilles incontournables. En dehors de la recette que je suis depuis des années et qui m’a été donnée par une fameuse cuisinière du Haut-Doubs, je n’ai jamais lu qu’on mettait le vin jaune à la fin. On doit pourtant l’ajouter en fin de cuisson pour ne pas le diluer et lui laisser tout son arôme et aussi parce qu’une bouteille de 63 cl (le clavelin) coûte un peu cher même si l’on sait qu’il est élevé pendant 7 ans…On utilise pour la cuisson un Savagnin qui est le cépage du vin jaune et évidemment possède le même goût complexe en moins marqué. Ni le pur Savagnin, ni le vin jaune ne sont des vins faciles à boire. Rien à voir avec les vins blancs plus répandus quels qu’ils soient.
Bonjour,
Peut on faire cette recette la veille et le faire réchauffer ?
Merci de vos retours.
Oui, bien sur. Pas de soucis.