L’ail n’a pas toujours bonne réputation ni la place qu’il mérite sur nos tables, mais moi je l’aime. Je l’aime sous toutes ses formes : cuit, cru, frais, sec, en chemise, grillé, confit, haché, cuisiné, en condiment, en accompagnement… J’aime son goût, son odeur, sa saveur et mon préféré est évidemment l’Ail Rose de Lautrec plus doux que les autres et légèrement plus sucré. J’ai la chance, tous les ans que mon amie Agnès me ramène une manouille (grappe) d’ail rose. Son cadeau me fait très plaisir… il régale mes papilles et fait chanter ma cuisine.

L’ail est originaire Asie centrale et il est très répandu dans toute l’Europe et l’Afrique du nord.

Les égyptiens s’en servaient d’antiseptique pour lutter contre les grandes épidémies et dans l’Égypte ancienne, il était distribué aux ouvriers qui bâtissaient les pyramides à qui il donnait les forces nécessaires pour accomplir leur tâche.

L’ail fait partie de la famille des liliacées et a de nombreuses vertus : antiseptiques, fongicides, antibactériennes, antiallergiques, diurétiques, antioxydants. Il en existe plusieurs variétés (le Blanc de la Drôme, le Rose de Lautrec, le Rosé du var, le Violet de Cadours, le rouge de Vendée,…). En France, les plus gros producteurs d’ail viennent du Tarn et Garonne, du Vaucluse et du Gers.

L’ail rose de Lautrec bénéficie d’une indication géographique protégée (IGP) depuis 1996 et d’un Label Rouge depuis 1966. La légende dit que l’ail est arrivé à Lautrec au moyen âge. Un client aurait payé son repas à l’aubergiste avec quelques gousses que celui-ci aurait replanté, commençant ainsi la culture de l’ail rose.

Mon p’tit grain d’sel Pour la petite histoire, on raconte que grâce à ses vertus revigorantes, l’ail était un des principaux éléments du breuvage excitant d’Aphrodite. On raconte aussi que les grecs l’avaient surnommé de « rose puante » ou « d’épice du pauvre ».

Si vous aimez l’ail, vous aimerez mon flan au basilic, à l’ail et au parmesan.