Je vous abandonne pour une semaine de vacances et à la veille de mon départ pour Marrakech, je vous offre un petit verre de thé à la menthe. En attendant mon retour, vous pouvez revoir mon reportage de Gourmandenise au pays des merveilles, ma première rencontre avec Marrakech.
Au Maroc, le thé à la menthe est une boisson traditionnelle très populaire. Offrir un thé à la menthe est un rituel culturel à l’image de l’hospitalité et de la générosité Marocaine.

Le pain de sucre se détaille en morceaux à l’aide d’un petit marteau en cuivre ou en bronze. Il est fabriqué à partir de canne à sucre, pèse 2 kilos et a toujours une forme conique.
Cette forme conique était à l’origine due au moulage. Il était moulé dans un cône entonnoir pour qu’il cristallise en laissant écouler le sirop.
Le pain de sucre ainsi obtenu appelé sucre de « première coulée » était d’excellente qualité et considéré comme un produit de luxe. On l’offrait lors des fêtes familiales comme les mariages ou les baptêmes. Aujourd’hui, il a toujours la même forme et est principalement utilisé pour sucrer le thé à la menthe.

Thé à la menthe pour 6 personne

Ingrédients pour un thé à la menthe :

• 3 cuillères à café de Thé vert de chine

• 1 bouquet de menthe fraiche (5/6 branches) + 6 feuilles

• 6 morceaux de sucre (la quantité varie en fonction du goût de chacun)

• 1,5 litre d’eau

Laver le bouquet de menthe et l’essorer doucement avec du papier absorbant.
Porter de l’eau à ébullition dans une casserole ou une bouilloire et rincer la théière avec un peu d’eau bouillante.
Verser le thé dans la théière et verser un verre d’eau bouillante pour le rincer. Vider l’eau en laissant le thé dans la théière.
Ajouter les feuilles de menthe et le sucre puis remplir avec l’eau bouillante. Fermer la théière puis laisser infuser au moins 5 minutes.
Remuer avec une cuillère en écrasant légèrement les feuilles de menthe.
Déposer une feuille de menthe dans chaque verre puis verser le thé bouillant dessus.
Déguster avec les traditionnelles pâtisseries Marocaines.

Mon p’tit grain d’sel
Il est dit qu’un bon thé se juge à « l’épaisseur de son Turban ». C’est-à-dire à l’épaisseur de la mousse qui se forme à la surface quand on le verse.
On peut varier les arômes en remplaçant la menthe par de la verveine citron. On peut aussi ajouter de l’eau de fleurs d’oranger ou du safran.

Je laisse le dernier mot à Fatéma Hal, la plus grande ambassadrice de la cuisine Marocaine :

« Chez nous, la cuisine est un art, certes, mais elle est aussi et surtout l’expression d’une identité millénaire. Elle est la marque indélébile d’une authenticité et le dépositaire réel d’une mémoire que le temps et les événements ont fécondé »
Fatéma Hal