La cerise est un fruit que j’aime beaucoup et le temps des cerises bat son plein. Je ne résiste donc pas au plaisir de vous parler à nouveau de la cerise, ce petit fruit juteux, charnu et sensuel à souhait. Une légende raconte que les cerisiers viennent d’Orient. Ils auraient été semés involontairement par les oiseaux migrateurs qui rejetaient les noyaux par la voie des airs, après avoir avalé les fruits.

La cerise est un fruit énergétique qui contient 15% de sucre (c’est le fruit rouge le plus sucré), de la provitamine A et de la vitamine C. Elle est reminéralisante car elle est bien pourvue en potassium. L’infusion de queues de cerises est un puissant diurétique.

Il en existe de nombreuses variétés que l’on peut regrouper quatre grandes catégories :
• Les variétés acides comme les Griottes, principalement utilisées pour les cerises à l’eau de vie, mais moi, je les adore en clafoutis.
• Les guignes, qui servent principalement à faire le Kirch.
• Les variétés plus douces et sucrées (Bigarreaux), qui servent à faire les confitures, les conserves, les clafoutis, comme : Burlat, la Napoléon, la Reverchon,…
• Les cerises noires avec lesquelles on fait une confiture dégustée avec le fromage de Brebis, typique du pays basque.

Mon p’tit grain d’sel
Une des difficultés pour cuisiner la cerise est le dénoyautage. Pour le faciliter, il faut « durcir » les cerises. Pour ce faire, après les avoir lavées et séchées, les mettre dans un sac congélation et le disposer dans un récipient avec de l’eau très froide et des glaçons. Laisser reposer une dizaine de minutes. Ne pas oublier toutefois que le clafoutis est meilleur avec les noyaux.

La cerise est capable d’adoucir l’âcreté des humeurs” – Molière
La vie est une cerise, La mort est un noyau, L’amour est un panier de Cerises” – Jacques Prévert

Si vous aimez les cerises, retrouvez  ma recette de cerises à l’eau de vie macérées au soleil.